Affirmer la place de l’humain dans la formation digitale reste essentiel pour le succès des apprenants. Mais comment faire ?

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Garantir une place à l’humain dans la formation numérique à distance : la clé du succès ?

Depuis quelques années maintenant, la tendance est à la dématérialisation des formations à distance. Selon une étude de 2021, 31 % des entreprises souhaiteraient d’ailleurs augmenter la part du digital learning dans la formation de leurs salariés^*. Flexibilité, rapidité, simplicité d’organisation… il faut dire que les avantages du e-learning sont nombreux. Mais qu’en est-il de la place de l’humain dans la formation digitale ? Peut-on envisager de se passer d’un formateur, d’un coach ou d’une équipe pédagogique en chair et en os ?

Pourquoi les organismes de formation à distance devraient « humaniser » le digital learning ?

Alors que les digital natives (personnes nées à l’ère du numérique) ont déjà investi le monde du travail, la formation à distance classique paraît de plus en plus obsolète. La mobilité géographique croissante des individus et l’essor des nouvelles technologies exigent et permettent une digitalisation de la formation à distance.

Dans ce contexte, le e-learning ne manque pas d’atouts pour séduire les apprenants :

plus de flexibilité ;
coûts de formation maîtrisés ;
accès à davantage de ressources pédagogiques et contenus ;
contraintes logistiques réduites ;
possibilité de « gamifier» (rendre plus ludique) la formation ;
etc.

Toutefois, il existe un revers à cette médaille 100 % digitale : un accompagnement humain moins important, voire inexistant.

Ce rôle de l’humain dans la formation distancielle est pourtant primordial. La présence d’un tuteur, d’un coach ou d’un formateur est indispensable pour permettre aux apprenants de :

ne pas se sentir isolés face à leur écran ;
avoir un intervenant capable de répondre à leurs questions ;
mettre en pratique les connaissances acquises ;
rester motivés au long cours pour ne pas décrocher.

Il faut d’ailleurs savoir que l’accompagnement par un tuteur est considéré par 13 % des apprenants comme le facteur de motivation le plus important dans une formation. C’est le troisième critère évoqué après l’adéquation de la formation avec les problématiques métier (23 %) et l’obtention d’une certification (14 %)^*.

Comment affirmer la place de l’humain dans la formation digitale ?

Pour pallier les limites induites par la formation au format « tout numérique », il est donc important de céder un peu de place à l’humain, notamment dans l’accompagnement des apprenants. Plusieurs interlocuteurs peuvent ainsi intervenir à différents stades de la formation.

1. Le conseiller formation

Cet intervenant représente souvent le premier contact de l’apprenant avec la formation. Il l’accompagne pour les aspects administratifs (financement via le CPF par exemple) et la mise en place d’un programme adapté. Le conseiller va également s’assurer que l’apprenant comprend, en amont, les tenants et aboutissants de la formation pour éviter tout décrochage par la suite.

2. Le coach (ou tuteur)

Il a pour rôle de faciliter l’OnBoarding (les premiers pas) de chaque apprenant en expliquant comment :

prendre en main les outils digitaux ;
réserver les cours ;
résoudre les bugs ou autres problèmes qui peuvent survenir ;
etc.

La motivation des élèves fait également partie des prérogatives du coach. Il s’assure notamment que ceux-ci n’oublient pas les enjeux et objectifs de la formation.

3. Le formateur

Il est vrai que les algorithmes informatiques sont de plus en plus performants. Pourtant, à l’heure actuelle, le formateur reste bien plus efficace que n’importe quel logiciel pour déterminer si une connaissance enseignée est acquise par un apprenant.

En outre, il est aussi le plus à même de déterminer si l’élève est capable de restituer correctement ce qu’il a vu pendant la formation. Il a donc un double-rôle : transmettre les concepts et évaluer l’acquisition des connaissances.

Une équipe humaine qui aiguille l’apprenant dans son apprentissage à distance

Les trois intervenants cités précédemment vont agir de concert pour guider l’apprenant dans l’environnement numérique de la formation. De l’utilisation des logiciels au choix des ressources, l’élève n’est jamais livré à lui-même.

En revanche, grâce aux différents outils numériques, il est autonome dans son apprentissage et reste maître de sa formation. Les inconvénients du digital learning (manque de suivi, risque de décrochage…) sont ainsi fortement limités. D’un autre côté, l’apprenant bénéficie toujours des avantages de la formation en ligne (flexibilité, logistique simplifiée…).

Équilibre humain et numérique : est si le blended learning était la solution ?

Trouver formation qui combine habilement l’humain et le digital vous paraît impossible ? En fait, cela existe et ça s’appelle le blended learning. On pourrait traduire ce terme par apprentissage mixte ou hybride.

Il existe différents degrés d’hybridation, certains impliquant par exemple des cours en présentiel. Dans le cadre d’une formation en digital learning, il n’y aura bien évidemment rien de tel. La part d’accompagnement humain du blended learning se fera, elle aussi, à distance. L’organisme de formation misera donc sur des outils tels que le téléphone ou encore la visioconférence.

Conseiller formation, coach et formateur peuvent ainsi échanger facilement avec les apprenants et assurer un suivi efficace de la première prise de contact jusqu’à l’obtention du certificat de formation.

Vous recherchez une formation linguistique à distance où l’accompagnement humain a toute sa place dans un environnement numérique propice à l’apprentissage ? Alors, nous vous invitons à prendre contact avec nos conseillers 1to1PROGRESS. Nous vous proposons de nombreuses formations en blended learning, toutes éligibles au CPF.

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^*Source ISTF : Les chiffres 2021 du Digital Learning, Livre Blanc (7^e édition).